oui sans doute, l'intérêt de ce post et de cette article, c'est que c'est une variable à laquelle je n'avais pas pensé.
Clairement l'auto-distrib est facilité de nos jours, c'est le bon coté du net, quand tu vois la galère que c'était il y a 30/40 ans. Avec les cotés négatifs pour d'autres secteurs, on peut le regretter, ou pas, là n'est pas la question.
Si je reprend l'argumentation de Riton, qui se tiens:
Citation:
En décortiquant un peu, il s'avère que c'est aussi LA vision des intervenants cités (un poil grincheux).
Les disquaires SUNRISE sont à Saguenay et Jello musique à Alma.
Les deux à proximité du Lac St Jean, soit 2h30 de route de Quebec...l'été !
Ce sont deux patelins, à peine sur le bout d'un itinéraire touristique.
Avec uniquement la clientèle locale, ni urbaine (pouvoir d'achat), ni touristique
(comme Montreal ou Québec),
ça doit etre évidemment beaucoup plus raide.
Après recherches, le disquaire d'Alma vit d'ailleurs plus de ses activités de DJ et de ses animations
Oui clairement disquaire dans des endroits reculés, ca devient compliqué, ca demande beaucoup d'investissement, beaucoup d'innovation, et certainement c'est décourageant. Mais pour autant, ca reste des lieux de vie et de partage social, ca reste sans doute super important pour les amateurs locaux. Je prend juste un exemple, ici à Troyes, on doit avoir un disquaire. Bon ce qu'il propose n'est point mon truc, mais il a le mérite d'exister. Si en plus tu imagines qu'il ne propose pas des artistes locaux, alors même que sa clientèle pourrait certainement y être intéressé, ca complique la donne.
Quand tu prends la situation sanitaire actuelle, ptain tu te dis t'as un disquaire à coté de chez toi, t'y vas!
Tout cela pour en venir ou je voulais en venir
Disquaire n'est sans doute pas un métier rentable, mais nécessaire oui. Ca prend vraiment du sens à l'époque dans laquelle on vit, non?