Grognon a écrit:
Elle est sur la vidéo ?
Non, je ne crois pas.
Seb a écrit:
Oui juste pour savoir, au cas où on passerait un de ces 4, on la reconnaitrait
Demande moi l'adresse en MP privé, tu la reconnaitras
Et tu peux passer.
Sinon, je l'ai sur de vielles cartes postales de plus d'un siècle mais malheureusement pas en gros plan, comme mon voisin.
Seb a écrit:
Citation:
aucune animosité envers eux, c'était stratégique
Certes, mais je suis tombé sur cela la semaine dernière, le ressentiment en fonction de la situation n'est pas toujours le même.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/19/1944-les-normands-liberes-mais-partages-entre-ranc-ur-animosite-et-gratitude_6234199_3232.htmlC'est un truc dont personnellement j'ai jamais entendu parlé. Dommage, je trouve ca toujours intéressant de nuancer les choses.
La guerre, ce n'est jamais des tous blancs contre des tous noirs.
Déjà, il peut y avoir des motivations générales justifiées et ensuite des points où ces justifications sont tachées, entachées gravement.
Nous en avons des preuves actuellement.
Si en ce qui concerne la WW II, c'est un truc dont on parle de temps en temps, mais de manière plus importante depuis il me semble des ouvrages de l'historien américain Robert Paxton.
Par exemple, j'ai toujours entendu parler mon grand père (breton) de la différence entre aviateurs américains et anglais, les premiers selon lui qui bombardaient sans discrimination de très haut en prenant le minimum de risques et les seconds qui plongeaient, ciblaient et prenant le risque de se faire prendre par la DCA.
Pour ce qui est des bombardements en Normandie, je crois que ce sont tous les axes de communication qui étaient visés. Tout cela pour freiner les secours allemands censés venir renforcer la Wehrmacht sur la côte comme la division Das Reich. Parce que la plupart de ces petites villes étaient occupées par peu de soldats allemands.
Ces décisions étaient prises au plus haut niveau.
Mais effectivement il y a eu pour certains (je parle de ceux qui l'ont vécu) un ressentiment envers les Américains.
J'ai lu par exemple les notes que le chirurgien local avait écrites pendant l'occupation et juste après, et on a l'impression que pendant, il vivait de bonne chère avec viande, beurre, crème etc et après les bombardements, réfugié dans une petite commune à côté, il a vécu la faim et d'énormes difficultés pour soigner correctement ses patients.
Il est à noter qu'avant les bombardements, des avions ont lancé des tracts pour prévenir les habitants, que ces tracts ont atterri pour la plupart à plusieurs kilomètres. Résultat, entre 400 et 500 morts.
En plus tu as la guerre au raz du sol, vécue directement par les hommes.
Après la guerre effectivement, il y a eu l'image du bon GI distribuant des chewing-gum. La "fraternisation" est allée aussi beaucoup trop loin et c'est beaucoup plus tard qu'on en a parlé.
Et l'article est shunté mais il faut savoir (ah, l'expression divine qui impose son autorité
) qu'il y a une proportion de noirs condamnés pour viols et pendus beaucoup plus grande par rapport à la population normale des soldats. Il faut dire que leur libido... (je pars du principe que j'ai affaire à des lecteurs qui maitrisent le second degré hein !
)
Vous remarquerez que ça contredit ma première phrase:
"La guerre, ce n'est jamais des tous blancs contre des tous noirs."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Viols_dur ... _la_France